Destinée

Par Akhésa

 

E-mail : Akhesa_fr@hotmail.com

Spoiler: Aucun, je pense.

Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas, je ne reçois pas d’argent etc...

Résumé : SG1, Janet, Cassandra, le général Hammond et sa femme passent le réveillon du Nouvel an ensemble et Jacob rappelle à Sam et Jack quelques souvenirs...

Note de l’auteur: Je crois savoir qu’en réalité Teal’c et Dreyac ne sont plus ensemble, mais, bon…

J’attends vos commentaires…

 

 

Jacob Carter passait les fêtes de fin d’année chez sa fille. En ce qui concernait ce 31 décembre, ils étaient en fait chez le colonel O’Neill qui avait invité, bien sûr, en plus des Carter, Daniel Jackson, Cassandra et Janet Fraiser, le général Hammond et sa femme Hélène, Teal’c, sa femme Drey’ac, et leur fils Ray’ac.

L’équipe phare du SGC avait conjugué ses talents afin de préparer un repas de fête. Teal’c avait proposé une boisson de Chulak qui fut fort appréciée.

Ils étaient donc à table. Le général Hammond porta un toast :

« A cette année qui se terminera dans quelques heures. Chacun de nous est ici conscient de la chance que nous avons d’être encore en vie, et nous le devons tout particulièrement à SG1, qui a, plus d’une fois, sauvé la base cette année encore. »

« Merci, général, répondit Jack au nom de son équipe. J’espère que l’année prochaine, ce sera plus calme. »

« J’en doute, avec votre équipe dans les parages. Vous savez vous sortir d’affaires, mais il faut avouer que vous êtes aussi les plus doués pour vous mettre dans le pétrin ! »

« Je n’ai jamais vu une autre équipe fréquenter aussi souvent l’infirmerie, confirma Janet. C’est vrai que vous avez un don particulier. »

« Je peux aussi porter un toast ? demanda Cassie. »

« Bien sûr, nous t’écoutons. »

« Je voudrais tout particulièrement remercier tous ceux qui sont ici pour ce qu’ils ont fait pour moi, il y a quatre ans. J’ai retrouvé une famille alors que j’avais tout perdu. Vous êtes des amis précieux et ce que j’ai de plus cher au monde. »

L’émotion serra l’assistance à la gorge. Cassie leva son verre en souriant et se rassit. Ils commencèrent à déguster le saumon que Sam avait cuisiné. La conversation dévia sur un thème plus général. Ils sortirent de table et s’installèrent dans le salon. Il était onze heures et demi. Hélène Hammond demanda :

« Sincèrement, si vous deviez changer quelque chose, durant l’année qui vient, ce serait quoi ? »

« Le Président, dit Cassandra. Je n’aime pas du tout celui qu’on vient d’avoir! Je suis certaine qu’il a triché. »

« Ne m’en parle pas, Cassie, je devrais travailler avec lui ! gémit Hammond. En ce qui me concerne, je dirais les horaires de travail : j’aimerais passer plus de temps avec ma famille, ajouta t-il en souriant à sa femme. »

« En ce qui me concerne, dit Janet, moins de malades à l’infirmerie, voir ma fille plus souvent, et être là quand Sg1 mettra un coup de Zat à Apophis. »

Hélène Hammond était la seule personne étrangère au SGC à connaître la vérité sur la base, vu qu’elle était adolescente quand sa cousine, Catherine Langford l’emmenait avec elle travailler sur la porte. Aussi, rit elle avec les autres de la boutade de Janet.

« Et vous Teal’c, avez-vous un souhait à formuler ? Un changement que vous voudriez voir opérer ? »

« Que tous mes amis et ma famille soient heureux, c’est tout ce que je souhaite. »

« En ce qui me concerne, dit Ray’ac, j’aimerais voir mon père plus souvent. »

« Il en est de même pour moi, approuva sa mère. »

« J’espère que je pourrais arranger ça, dit le général. Et vous, Daniel ? »

« Je voudrais avoir plus de temps et de moyens pour étudier les artefacts. »

« Rien sur le plan personnel ? protesta Janet. »

« Passer plus de temps avec toi ! se rattrapa Daniel. Et avec Cassie, bien sûr. »

Le médecin et sa fille lui sourirent malicieusement.

« Bientôt, vous devrez créer une machine qui rallonge le temps, Carter, spécialement pour Daniel ! »

« A vos ordres, mon colonel, je m’y mets dès la rentrée ! »

Le regard complice et le tendre sourire qu’ils échangèrent n’échappèrent à personne. Ils avaient beau se tenir sur leurs gardes afin d’éviter de laisser transparaître leurs sentiments, leurs regards l’un sur l’autre ne mentaient jamais. Jacob et Hammond se regardèrent, d’un air entendu.

« Et toi, Sam ? demanda Jacob. »

Sa fille rougit violemment. Sam ne voulait qu’une chose : avoir le droit d’être avec Jack. Mais elle ne pouvait pas le dire. Elle n’avait même pas le droit d’y penser.

« Comme Teal’c, je dirais le bonheur de ceux que j’aime. »

Personne ne douta qu’elle parlait principalement de son colonel, sauf lui, peut-être. Dans les yeux de Jack, une petite lueur de défi dansait, aussi, quand le général posa sa question, il lança :

« Le seul changement qui me ferait vraiment plaisir serait l’abolition de la règle de fraternisation. »

Sam regarda Jack comme s’il était devenu fou. Elle avait les joues en feu ; elle était incapable de prononcer une seule parole. Jacob, George et Hélène éclatèrent de rire, ce qui soulagea Daniel et Janet.

« Attention, il reste dix secondes avant la nouvelle année, s’écria Cassie. Dix... Neuf... Huit... »

Les autres, moins Sam et Jack comptèrent avec elle. Les deux officiers de SG1 étaient perdus dans leur monde. Sam n’arrivait toujours pas à croire que Jack avait dit ces mots. Lui non plus, il fallait bien l’avouer. Mais c’était vraiment son souhait et il voulait qu’elle le sache.

« BONNE ANNEE ! hurlèrent Cassie et Daniel, ramenant le couple à la réalité. »

Le général et sa femme s’embrassèrent, ainsi que Daniel et Janet. Teal’c, à qui l’archéologue avait parlé de la coutume, déposa un baiser sur les lèvres de sa femme, tandis que Cassie reçut une bise sur la joue de la part de Jacob avant de se tourner vers Ray’ac et de lui en faire une à son tour.

A l’annonce de Daniel et Cassandra, Jack avait pris le visage de Sam dans ses mains et l’avait rapproché du sien. Leurs bouches s’étaient scellées dans un baiser passionné. Plus rien n’existait pour eux que leur amour. Des applaudissements éclatèrent et ils se séparèrent pour découvrir leurs amis qui les regardaient.

« On dirait que vous n’avez pas attendu un assouplissement de la règle, Jack ! nota le général Hammond un sourire aux lèvres. »

Pour une fois, Jack ne trouva rien à répondre. La main de sa Samantha adorée reposait encore sur son épaule et il n’était conscient que de cela.

« Il faut croire que votre souhait s’est réalisé, colonel : j’ai reçu, après un an de discussion avec mes supérieurs, l’autorisation de remanier le règlement au sein du SGC. Je savais dès votre première rencontre que cela finirait par devenir utile, et quand ce docteur Carter O’Neill est venue de cette autre réalité, je me suis dit que cela devenait une urgence. »

« Général Hammond ? »

« Vous avez le droit de vous aimer au grand jour. Bonne année, tout le monde. »

Tout le monde échangea les vœux, puis Jacob Carter dit :

« Je suppose que par première rencontre, tu parlais du jour où ils se sont rencontrés dans ton bureau, George. »

« Oui. »

« Ce ne fut pas leur première rencontre. »

Tout le monde, y compris Jack, regarda Jacob avec étonnement.

« Oui, les enfants, vous vous êtes rencontrés il y a des années, à la base d’Andrews, alors que je n’étais encore que major. »

« Nous étions des enfants, alors, protesta Sam. »

« Tu avais cinq ans et tu étais déjà folle de Jack. »

« Vous voulez dire qu’il s’agissait de Sam ? demanda Jack à Jacob. »

« Oui ; c’était elle. »

« Je ne vous aurais jamais reconnu, Jacob... Marc Carter ! Mais bien sûr ! Et moi qui pensais à une coïncidence ! »

Jack avait l’air tout retourné.

« Moi, je vous ai reconnu dès que je vous ai revu. J’ai compris que vous aviez tout oublié. Et Sam le savait aussi.»

« Mais de quoi parlez-vous ? voulut savoir Janet. »

« Mon père, dit Jack, était basé à Andrews à la même époque que Jacob. J’avais quinze ans, lors de sa dernière année là-bas...»

« Charles O’Neill était major de l’aéronavale. Nous sommes devenus rapidement amis, continua Jacob. Nos femmes s’entendaient bien, aussi. Marc et Jack étaient les meilleurs amis du monde, à cette époque. »

Flash-back :

Jack passait la soirée chez son nouvel ami, Marc Carter. Ses parents, amis des Carter, étaient présents, eux aussi. Le major Carter et sa femme étaient un couple sympathique, qui avaient deux enfants. Marc, âgé de quinze ans, comme Jack, et Samantha, une adorable enfant de cinq ans.

Marc et Jack construisaient une maquette de Tomcat que Marc venait d’avoir pour son anniversaire, quand Madame Carter les appela pour le dessert, qu’ils prendraient sur la terrasse. Ils y allèrent avec un peu de regret, tout de même. Jack s’installa sur une des chaises, tandis que Marc parlait avec son père. Soudain, Jack sentit quelque chose qui l’agrippait. Il sourit. C’était la petite Samantha. Elle était adorable avec ses boucles blondes et ses grands yeux bleus. Jack adorait les enfants, et tout particulièrement celle-ci.

« Tu joues toujours avec Marc ! »

« Pas pour le moment, petite Sam Jolie. »

Il pensa que si elle était plus âgée, il se damnerait pour ces yeux couleur saphir. Puis, il sourit à la pensée de l’adolescente que serait un jour Samantha Carter. Sûr, elle en aurait des garçons à ses trousses ! Et pendant ce temps-là, lui, serait le meilleur pilote de l’Air Force.

Elle monta sur ses genoux. Ils bavardèrent quelques temps. Jack, depuis qu’il la connaissait, était surpris de l’intelligence de l’enfant.

« Que feras-tu quand tu seras grande, Sam Jolie ? »

« J’irais dans les étoiles ! »

« Et tu feras quoi dans les étoiles ? »

« Je me marierais avec toi ! »

Elle l’avait dit avec conviction et tout le monde rit de sa certitude. Elle s’accrocha à son cou, comme elle avait l’habitude de le faire.

« Je ne serais pas trop vieux pour toi ? »

« Non. Tu voudras, dis ? »

« Si tu es toujours d’accord, quand le moment viendra, alors oui ! »

Fin Du flash-back

Quand Jacob termina son récit, aidé par Jack, ce dernier demanda :

« Vous le saviez depuis le début, Sam ? »

« Oui. Je vous ai tout de suite reconnu. Papa a confirmé, dès qu’il vous a revu. »

« Vous avez réalisé une partie de votre rêve d’enfant, Sam : vous allez vraiment dans les étoiles, remarqua Daniel. »

« Oncle Jack, il serait temps d’accomplir ta promesse, s’écria Cassandra. »

« Ma promesse ? »

« Je suppose que le major Carter est toujours d’accord, et le moment est venu, expliqua Teal’c. »

Sam et Jack se regardèrent en souriant.

« Vous êtes toujours d’accord ? »

« Oui. J’ai eu une petite trentaine d’années, pour y réfléchir. »

« Vous ne me trouvez pas trop vieux ? »

« Un peu, mais je vous aime comme ça, colonel O’Neill. »

Les autres s’étaient éclipsés en douceur vers la terrasse, pour leur laisser un moment d’intimité.

« Je t’aime aussi, Sam... Et je serais le plus heureux des hommes, si tu m’épousais. »

« Je t’épouserais, Jack... Depuis que j’ai cinq ans, tu es toute ma vie. »

Plus tard, leurs amis revinrent et les félicitèrent. Jacob était le plus heureux de tous, car il savait que sa fille serait heureuse auprès de Jack. Le mariage de Sam et Jack fut célébré sur une planète abandonnée, mais pourvue d’un écosystème presque identique à celui de la Terre, sur laquelle les autorités et le SGC projetaient la première colonie, dont Jack aurait, en temps voulu, le commandement. Tous leurs amis furent présents en ce jour qui glorifiait leur amour.

« J’ai réalisé tous mes rêves, dit Sam à son mari. Je suis venue dans les étoiles, et là, je t’ai épousé. »

« Je t’aime... Tu es mon rêve devenu réalité. »

FIN

 

 

 

 

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