Panique au SGC

Auteur :Akhésa
E-mail : Akhesa_fr@hotmail.com
Résumé : Le SGC a la visite de Mme Hammond mère, un virus contamine le
général et pour la suite, il suffit de lire.
Spoiler : Le film et la série, mais rien de particulier, en fait.
Genre : Humour, enfin, j’ai essayé.
Disclaimer : Les personnages ne m’appartiennent pas, et vous
connaissez la suite...
Réponse aux challenges suivants, parus sur Heliopolis
Challenge #278
Thought up an oddball this weekend. Let's see what you make of this one!
General Hammond a une visiteuse - Mrs. Hammond (sa femme ou sa mère_ vous
décidez).
Selon elle, tout va mal. Must include:
1. Ses commentaires sur le SGC qui n’est pas assez propre et tout le
monde est engagé pour le nettoyer.
2. Danny est à l’infirmerie elle lui apporte une immangeable soupe au
poulet.
3. Danny disant (probablemt après avoir mangé a soupe): "Je vois des
petits hommes verts dans des costumes roses" ou "ET téléphone maison".
4. Mrs. Hammond joue les entremetteuses pour Sam et Jack.
5. Mrs. Hammond traite Teal'c comme un enfant et lui donne un chiot ou un
chaton.
Submitted by DJgaze
Challenge #168
A challenge where....
1. General Hammond croit qu’il est le Grand Schtroumph.
2. La phrase 'Je suis Dana Scully' doit être utilisée (mais pas
nécessairement par Scully elle-même).
3. Le fait d’être blonde finit par exaspérer Sam (Je vous laisse
deviner ce que veux dire... principalement parce que je ne veux contrarier
aucune blonde qui passera par là.)
4. Une grenouille doit être utilisée. Sam et Jack romance. Good luck!
Submitted by PepsiSlayer






Trois équipes étaient encore en mission. Le général regardait la porte des
étoiles depuis la baie vitrée de son bureau. Il avait ce pli sur le front
qui dénotait son anxiété. Il soupira et se décida. Quittant son poste
d’observation, il héla un sergent qui passait dans le couloir :
« Faites appeler SG1, sergent. »
« A vos ordres, mon général. »

Quelques minutes plus tard, son équipe phare (moins le professeur Jackson
qui avait été blessé lors de la dernière mission et par conséquent retenu à
l’infirmerie) était en salle de briefing.
« Un problème, général ? demanda Sam.
« Et pas un petit, major ! Euh... le nom de Tante Clara vous dit quelque
chose ? »
« Je sais, dit Jack ! C’est la tante de Samantha, de ma sorcière
bien-aimée ! »
Sam rit tout bas, tandis que Teal’c, sans laisser au général le temps
de continuer demanda :
« Vous êtes sorcière, major Carter ? »
« Non, Teal’c. »
« Je le pensais, puis qu’O’Neill a dit que Tante Clara était la
tante de sa Samantha bien-aimée. »
« Euh... Teal’c, c’est une série TV des années 60 ou 70,
quelque chose comme ça. L’héroïne s’appelle Samantha. Et
j’ai dit ma sorcière bien-aimée. C’est tout. »
« C’est justement pourquoi je me demandais si le major était une
sorcière parce que tout le monde sait que... »
« Aahh ! Mais vous n’allez pas remplacer Daniel ! »
« C’est ce qu’il m’a demandé, O’Neill. »
« Messieurs ? Le général veut nous dire quelque chose, je crois, rappela
Sam. »
« Merci, major. Donc, ce nom ne vous dit rien ? »
« J’ai bien une petite idée, mon général, mais... »
« Il se peut que se soit la bonne. Que vous inspire ce nom, major ? »
« Austin, mon général, dit-elle d’une petite voix d’enfant
effrayée. »
« C’est ça. Vous voyez où je veux en venir ? »
« Non, mais... »
« Et moi non plus, Général, intervint Jack. »
« Elle arrive au SGC. »
« AAAHHHH ! »
Teal’c et Jack regardèrent avec surprise le major qui venait de
hurler, mais ils ne la trouvèrent plus : elle venait de se cacher sous la
table de briefing.
« Quoi ? C’est un alien dangereux ? »
« Major, elle n’est pas encore là. Vous pouvez sortir. »
Sam se releva doucement, comme si elle s’attendait à voir un danger
surgir d’un moment à l’autre.
« Clara Hammond est ma mère, colonel. Et elle vient de m’annoncer
qu’elle vient me voir demain. Or, je n’ai pas pu obtenir une
permission avec la présence d’équipes du SGC dans des zones sensibles.
Ce qui fait qu’elle viendra à la base. »
« Je pensais que c’était une base de haute sécurité, monsieur, rappela
Sam. Il est impossible qu’elle vienne ici. N’est ce pas ? »
« Désolé, major. Elle a eu accès au projet « porte des étoiles » bien avant
vous. Elle a fait partie de la première équipe de chercheurs, en 1945. »
« Je pourrais rester tout le temps derrière Teal’c, mon général ? »
Hammond sourit malgré lui. Il se souvenait de la petite fille
qu’était Samantha Carter et qui était terrorisée par Clara.
« Si vous voulez. »
« Elle est si terrible que ça ? demanda Jack. »
« Pire, mon colonel. Sans vouloir vous offenser, mon général. »
« Ne vous en faites pas, Sam, je sais ce qu’elle vous a fait subir,
sourit Hammond. Néanmoins, les enfants, je compte sur vous pour
m’aider à faire en sorte que tout aille pour le mieux. »
« Monsieur, vous êtes sûr que... »
« Certain, major. Donc, ma mère arrive demain matin. Vous serez chargés de
vous occuper d’elle à chaque fois que je ne serais pas disponible. Il
s’agira de lui faire visiter la base, de lui montrer les technologies
qui l’intéresseraient, enfin, les choses habituelles quand nous avons
des visiteurs, quoi. Rompez. »
Sans attendre les commentaires de ses collaborateurs, il s’en alla.
Jack était étonné de tout ça, Teal’c restait lui-même et Sam était
effondrée. Teal’c s’en alla, après un salut de la tête à ses
amis.
« Carter ? On dirait que vous attendez la fin du monde. »
« Je préférerais, mon colonel. Je vous assure. Je préfère me retrouver face
dix Apophis et douze Hathor plutôt que devant elle. »
« Eh ben ! ça promet. Parlez-moi un peu de la tempête Clara Hammond. Elle
doit avoir au moins l’âge de Teal’c ! »
« Je pense qu’elle a dans les quatre vingt cinq ans... La dernière
fois que je l’ai vue, j’avais dix ans. C’était à la ferme
du général, pas loin d’Austin, au Texas. Papa s’obstinait à
passer ses vacances d’été chez le général. Comme vous le savez, ils
sont très amis. Et chaque année, elle était là. Marc et moi, nous étions
terrorisés par elle. Sans compter les enfants du général, qui, eux,
subissaient ça tous les jours. Comment vous dire ? Elle est très gentille,
et c’est peut-être ça, le problème. Un peu maniaque, aussi, concernant
l’ordre et la propreté. Le matin, elle nous mettaient en rang, pour
vérifier l’état de nos mains, de nos oreilles et tout le reste. Sans
compter qu’elle faisait subir un vrai cauchemar à Tante Hélène (c’était la femme du général ) et aux domestiques, à propos de la
tenue de la maison. Et les jours où elle décidait de cuisiner... oh mon
colonel, je ne veux plus revivre ça... »
Jack sourit en regardant son major, la forte Samantha Carter (qui avait
combattu et vaincu des Goa’uld, qui avait résisté aux pires tortures,
qui avait survécu à la possession d’un Tok’ra et celle
d’une entité alien, qui avait sauvé le SGC d’une invasion, qui
l’avait sauvé, lui, plus de fois qu’il ne saurait le dire)
tremblait comme une feuille devant l’arrivée d’une vieille dame
de 85 ans. Il se leva et elle l’imita.
« Allons, je serai à vos côtés, Carter ! »
Elle lui sourit, d’un de ces sourires ‘Spécial Jack’.

***********************************

Le jour fatidique, le lendemain de ce briefing particulier, donc, était
arrivé. Le général Hammond alla accueillir sa mère à la surface, et SG1
attendait en salle de briefing. La nervosité de Sam commençait à gagner
Jack. La porte de la salle s’ouvrit sur le général et une femme de
taille moyenne, encore vigoureuse pour son âge. Elle était mince et droite,
le visage strié de nombreuses rides était encore beau. Elle eut un sourire
moqueur en voyant les trois membres de SG1 au garde à vous.
« SG1, voici ma mère, Clara Hammond. Maman, voici le colonel Jack
O’Neill, le major Samantha Carter et Teal’c, qui est un alien. »
« Bonjour tout le monde. Alors, Samantha, on n’embrasse pas sa tatie
chérie après tout ce temps ? »
Sam alla embrasser la vieille dame. On aurait vraiment dit une enfant, selon
Jack qui observait la scène. Clara vint vers lui et lui tendit la main.
« Bonjour, colonel. Jack, c’est le diminutif de Jonathan, c’est
cela ? » Et comme le colonel approuvait de la tête, elle continua : « Cela
vous ennuie que je vous appelle Jonathan ? »
« En fait, oui. Tout le monde m’appelle Jack. »
« Parfait, Jonathan. Et vous, mon petit Teal’c, comment vous
sentez-vous sur notre planète ? J’espère qu’on vous traite bien,
ici. »
« Je n’ai pas à me plaindre, madame Clara Hammond. »
« Mais voyons, mon petit, appelez-moi Tante Clara, comme tout le monde. »
« Il manque le professeur Daniel Jackson, dit Hammond. Il est à
l’infirmerie. »
« Pauvre petit. Nous passerons le voir, n’est-ce pas ? Dire que cet
enfant a réussi à rouvrir la Porte ! Catherine l’aime beaucoup.
J’espère que tu prends bien soin de lui, George. »
« Mais oui, maman. Il a les meilleurs soins possibles. Euh,
j’ai... un meeting téléphonique avec le Président, là. Il faut que
j’y aille. SG1, je vous la confie. »
Le général fonça hors de la salle, laissant sa mère et SG1. Jack fut le
premier à réagir.
« Madame, nous allons commencer la visite, si vous le voulez bien. »
« D’accord, mais appelez-moi tante Clara, Jonathan. »
« C’est Jack ! »
Sam, malgré elle, sourit : elle voyait que Jack avait sous-estimé Tante
Clara. Pour l’instant, elle était à l’abri derrière
Teal’c. Ils commencèrent la visite. La mère du général avait des
remarques sur tout et tout le monde, tantôt teintée de gentillesse, tantôt
acerbes. SG1 ne savait plus sur quel pied danser et fut ravie
d’arriver enfin à l’infirmerie.

« Daniel, on vous présente la maman du général : Tante Clara. »
« Enchanté, madame. »
« Daniel, un conseil, appelez-la Tante Clara. »
« Ok. »
« Alors, Daniel, que vous est-il arrivé ? »
« Je me suis blessé en mission. »
« Racontez-moi comment ça s’est passé. »
« En fait, j’étais en train de faire une traduction. J’avais
besoin de l’aide de Sam, au sujet d’un mot technique en rapport
avec le Naquaddah et je suis allé la trouver sur le site où elle était
sensée collecter des échantillons de sol. Elle discutait avec Jack.
J’ai voulu entendre ce qu’ils disaient, parce que Sam était en
train de sourire comme si elle avait entendu la meilleure nouvelle du
siècle, et Jack aussi souriait. Je me doutais qu’ils ne devaient pas
parler de sciences et j’ai trébuché sur une branche, dévalé une pente
sur dix mètres et au final, je me suis foulé la cheville, sans compter
d’autres blessures minimes. »
« Si vous n’étiez pas si curieux, Daniel... »
« Il y a quelque chose entre Jonathan et toi, Samantha ? demanda Tante
Clara. »
Les joues de Sam et de Jack rougirent subitement.
« Non ! Tante Clara, ce n’est pas... »
« Taratata ! A ton âge, ma fille, j’étais déjà mariée, et
j’étais mère de deux grands garçons. Il était temps que je vienne
mettre un peu d’ordre dans tout ça. »
« Mais, Tante Clara, je t’assure que je suis assez grande pour me
trouver un mari toute seule. »
« La preuve, tu es encore célibataire ! Alors, Jonathan, comment vous la
trouvez, notre petite Sam ? »
« Euh... je... ben... »
« Il la trouve parfaitement à son goût, tante Clara, dit Daniel. »
« DANIEL ! firent les deux officiers d’un ton menaçant. »
« Quoi ? »
« Occupez-vous plutôt de votre petit docteur. »
Janet arriva au même moment.
« Bonjour, je suis Janet Fraiser. Le médecin de la base. »
« Je suis Tante Clara, la mère du général. Alors, c’est vous qui vous
occupez du pauvre Daniel ? »
« Oui, en effet. »
« Et il n’est pas déjà sur pieds ? On se demande comment vous le
traitez, ce petit ! »
« Ah oui, on se le demande, releva Jack. Ne vous inquiétez, pas Tante Clara,
c’est le patient le plus chouchouté de l’infirmerie. »
« Euh, Jack, je vous réserve un traitement spécial pour votre prochaine
visite à l’infirmerie. »
« J’ai rien dit, Doc ! »
« Bien, Daniel, ne vous en faites pas, Tante Clara va s’occuper de
vous. Je reviens vous voir dans une heure. Allons retrouver George. »

********************************

Salle de briefing

« Alors, maman ? Comment trouves-tu la base ? »
« Eh bien, George, j’espère que ton personnel n’a rien
d’autre à faire, parce que cette base a besoin d’un bon
nettoyage de printemps. Tu mets tout le monde à nettoyer cet endroit, et
tout de suite. Je ne tolérerais pas que mon petit travaille dans un endroit
si infesté de microbes. »
« Mais, maman... »
« Il n’y a pas de mais. »
Le général dut donner l’ordre au personnel au grand complet de se
mettre à faire le ménage à la base tout en priant pour que la journée se
termine vite.
« SG1, vous vous occuperez de vos bureaux, dit-il pour finir. »
« Ah non ! Ce pauvre petit Teal’c ne va pas travailler, lui ! Il est
si fragile ! Il va m’accompagner en ville, j’ai quelques courses
à faire et il va se faire un plaisir de découvrir notre monde. N’est
ce pas, petit ? Quand je reviens, il faudra que tout soit propre. »
« Mais maman, Teal’c ne... »
« Taratata ! Samantha et Jonathan, vous allez faire ce que vous a dit votre
général, mais vous devriez travailler ensemble, vous irez plus vite. Venez,
mon petit Teal’c, vous avez besoin de prendre un peu l’air. »
Elle l’entraîna dehors par le bras. Sam et Jack éclatèrent de rire.
« Ce petit Teal’c est si fragile ! »
« Colonel ! Allez faire ce qu’elle vous a demandé. J’attends le
retour de SG8 dans quelques minutes, il faut que je les mette au parfum. »

*********************************

Pendant que tout le monde, quelque soit son grade et sa fonction,
s’occupait à nettoyer le SGC en attendant avec crainte le retour de
Tante Clara, SG8 revint de mission avec une variété de grenouilles
endémiques de P9H048, qu’ils venaient de visiter. Les biologistes de
la base allaient les examiner, dès qu’ils en auraient fini avec la
mission confiée par Mme Hammond.
Dans le labo de Daniel, qu’ils étaient forcés d’astiquer, Sam et
Jack discutaient.
« Je vous comprends, Carter ! Cette femme est une tornade ! »
« En tout cas, elle a l’air d’apprécier Teal’c et Daniel,
ce qui me fait peur pour eux, mon colonel. »
« Ah oui ! ça, j’aimerais pas me trouver à la place de Teal’c,
en ce moment. »
« Moi non plus, j’ai déjà donné, les sorties en ville, avec Tante
Clara. »
« Je ne savais pas que vous connaissiez si bien les Hammond. »
« Vous savez, mon père et lui sont inséparables depuis l’académie. Du
coup, j’ai grandi avec les enfants Hammond, et je connais bien la mère
des petites-filles du général. On était amies, bien qu’elle soit plus
âgée que moi. »
« Je ne connais pas grand chose de vous, finalement. Il semblerait que Sam
Carter cache beaucoup de choses. »
« Pas tant que ça, mon colonel... Je ne sais pas grand chose de vous non
plus. »
« Mais comment fait Daniel pour se retrouver dans ce bazar ? »

**********************************

Infirmerie, une heure et demi plus tard.

« Je ne sais pas comment le soigner, disait Janet en regardant Daniel
d’un air inquiet. Je ne comprends pas. Il allait bien tout à
l’heure... »
« Quand on commencé les symptômes, Janet ? »
« Il y a environ un quart d’heure, Sam. Dès que j’ai vu que ça
n’allait pas, j’ai procédé à des prises de sang. J’aurais
les résultats bientôt. »
« Il n’a pas été en contact avec l’un des membres de SG8 ? Ils
revenaient de mission, et ils auraient pu ramener un virus quelconque »
« Non, SG8 a été examiné dans l’autre salle et tout allait bien. La
seule visite qu’a eu Daniel était la mère du général. Elle voulait lui
faire... oh non ! Non, je dois me tromper... »
« Quoi ? »
« Je ne veux pas m’avancer, après tout, c’est la mère du
général... »
« Janet ! Avec cette femme, tout est possible ! Qu’y a t-il ? »
« Elle lui a apporté une soupe au poulet, en lui disant que la soupe au
poulet guérissait de tout. »
« Pauvre Daniel ! J’ai eu droit, moi aussi, à cette soupe au poulet,
quand j’étais petite. C’est immangeable. Je ne connais pas la
recette, je ne veux même pas la connaître, d’ailleurs, mais
c’est infecte. Mais personne n’a jamais eu
d’hallucinations avec ça... »
« En tout cas, ça pourrait expliquer pourquoi Danny était au bord de la
nausée, quand elle lui faisait avaler le potage. La scène était assez
comique, d’ailleurs. On aurait dit un bébé se faisant nourrir à la
cuillère. Cela dit, Daniel est allergique à peu près à tout, donc, on ne
sait jamais... »
« Janet, si c’est encore possible, fais analyser cette soupe. Je suis
sûre que c’est ça ! »
« Doc ? On peut quand même le voir ? »
« Oui, il délire, mais je ne pense pas qu’il soit contagieux. Venez. »
Ils entrèrent dans la chambre d’infirmerie où se trouvait
l’archéologue. Il avait l’air bizarre, c’était le moins
qu’on pouvait dire. Il avait un stupide sourire béat sur le visage, et
les pupilles dilatées, comme quelqu’un qui a pris de la drogue.
« Daniel ? Comment vous sentez-vous ? »
« Oh ! un monsieur et une madame et une autre madame qui marchent sur un
nuage... c’est cool ! Vous êtes une baleine ? »
« Ouais, ben apparamment, c’est pas ça, pour vous, hein ? »
« Je ne sais pas quoi lui donner pour arrêter ça, dit Janet, désolée. »
« Oh, ben comme ça, il ne dit pas de bêtises, pour une fois, fit Jack. »
« C’est cool... Je vois des petits hommes verts dans des costumes
roses... terrible, les gars... »
« Vous disiez quoi, mon colonel ? »
« Je reste sur mes positions, Carter. Réfléchissez à ce que je veux dire. »
« ALERTE ! A TOUS LES MEMBRES DU PERSONNEL ! ALERTE A TOUS LES NIVEAUX ! UNE
GRENOUILLE RAMENEE PAR SG8 S’EST ECHAPPEE DU LABORATOIRE ! NOUS NE
SAVONS PAS SI ELLE EST DANGEREUSE ! SI VOUS LA VOYEZ CAPTUREZ-LA APRES AVOIR
PRIS TOUTES LES PRECAUTIONS. »

Teal’c arriva au même moment avec un chaton dans les bras. Tout le
monde le regarda, les yeux agrandis de stupeur.
« C’est une grenouille qu’il fallait attraper, Teal’c. »
« Je sais O’Neill. Ceci est un cadeau de Madame Tante Clara Hammond. »
Celle-ci apparut juste derrière Teal’c.
« Je me suis dit que ce pauvre petit devient se sentir seul, parfois, alors
je lui ai offert ce mignon petit siamois... Vous avez vu la grenouille
extraterrestre ? »
« Non, en fait ? »
« Comment va mon petit Daniel ? »
« Bonjour, Hathor ! Vous êtes mieux que la dernière fois qu’on
s’est vus ! »
Jack et Sam cachèrent leur rire sous une toux feinte. Ils s’arrêtèrent
net en réalisant qu’ils s’étaient inconsciemment appuyés
l’un sur l’autre pour rire. Ils se séparèrent d’un bond.
« Janet, qu’est-ce qu’il a ce petit ? »
« Il fait probablement une allergie, Tante Clara. Je fais les tests
nécessaires. »
Le général entra dans la pièce.
« Vous avez entendu la nouvelle ? »
« Pour Kermitt ? demanda Jack. Oui, mais on ne l’a pas vu. »
« Teal’c, qu’est ce que c’est que ce chat ? »
« C’est un chat. Il s’appelle Maya. »
« Comment va le docteur Jackson ? »
« Guère mieux, mon général. »
« Faites de votre mieux, docteur. Quelle journée ! Je vous laisse, je dois
téléphoner au général Ryan, au sujet du budget... »
« ET téléphone maison ! dit Daniel en montrant le général du doigt. »
Et il riait comme un débile mental. Sam regarda Jack et se sentit sur le
point d’éclater de rire une nouvelle fois, ce qu’il remarqua et
pour la faire craquer, il leva un sourcil, un sourire sur les lèvres. Elle
ne put se retenir, et dut se cacher sous l’un des lits pour ne pas
montrer aux autres son fou-rire.
« Je l’ai trouvée ! hurla t-elle soudain. »
« Vous avez trouvé quoi ? »
« Kermitt ! Enfin je veux dire la grenouille ! »
« Major, faites attention et essayez de la sortir de là. »
Sam s’allongea sur le sol. Janet lui tendit des gants de latex. Elle
les passa puis essaya d’attraper la grenouille. Celle-ci, mécontente
d’être dérangée, fit un bond en avant et quitta son abri. Se voyant
cernée par des inconnus, elle sauta une nouvelle fois et attérit sur le
visage du général Hammond auquel elle s’agrippa comme à une bouée. Sam
s’approcha précautionneusement et arracha la bête du visage de son
supérieur, ce qui se fit avec un « blop » retentissant. Janet, qui avait
préparé une boite hermétique la tendit à Sam qui y plaça le batracien et le
médecin remit le couvercle. Se tournant vers le général, elle demanda :
« Tout va bien, mon général ? »
« Pourquoi m’appelez-vous Général, Schtroumph Docteur ? »
Sam eut un nouveau fou-rire incontrôlable, tandis que les autres regardaient
le général Hammond.
« Comment voulez-vous que je vous appelle ? »
« Je suis le Grand Schtroumph ! Et vous, qui êtes-vous ? demanda t-il en
regardant Sam, Jack, Teal’c et sa mère. »
« Moi, je suis Fox Mulder, dit Jack, amusé par la situation. »
« Je suis Dana Scully ! fit Sam du tac au tac. »
« Sam ! Jack ! Ce n’est pas le moment ! Le général a le même
comportement que Daniel. Ce qui veut dire que la grenouille est responsable
de tout ça. Ce n’est pas la soupe. »
« La soupe ? Comment avez-vous pu penser que MA soupe était responsable de
ça ? »
Sam se mit à l’abri derrière Jack et Teal’c, comme Janet la
regardait. Pour couper court au sujet épineux, Janet décida de
s’occuper du général.
« Mon général... je veux dire Grand Schtroumph, mettez-vous à côté de
Daniel... Là... »
« Bonjour, Schtroumph à lunettes. »
« Bonjour Grand Schtroumph. »
« Colonel O’Neill, jusqu’à ce que je trouve un moyen de guérir
le général, vous prenez le commandement du SGC. »
« Ok, Doc. Mon premier ordre est de faire enregistrer tout ce qui va
suivre... »
« Mulder, vous, vous êtes un chef ! dit Hammond. »
« Merci, Grand Schtroumph ! dit Jack en faisant un clin d’oeil à
Sam qui lui répondit par un sourire complice. »
« Grand Schtroumph, vous savez quoi ? Moi je crois que Mulder il est
amoureux de la Schtroumphette Dana Scully. »
« Oui, et elle aussi ! »
Les deux intéressés jugèrent plus prudents de quitter l’infirmerie,
sous prétexte de ramener la grenouille au labo, pour l’une, et
d’essayer le fauteuil du général pour l’autre. Après
s’être assuré que son fils était entre de bonnes mains, Tante Clara
alla en salle de repos de SG1 avec Teal’c, qui, le pauvre,
n’était pas autorisé à faire un pas sans elle.

Un peu plus tard, salle de repos.

Janet, SG1 et Clara Hammond étaient réunis dans la salle de repos. Le
médecin avait réussi à isoler le virus qui avait contaminé le général et
Daniel, et travaillait à trouver un vaccin. Elle avait besoin de
l’aide de Teal’c, qui, protégé par Junior, ne risquait rien.
Devant la situation critique, Clara ne protesta pas. Elle avait eu la
certitude du médecin que les deux hommes allaient être eux-mêmes dans peu de
temps, donc, elle avait le temps de s’occuper d’un autre cas.
Elle fixa Sam et Jack, les bras croisés.
« Quoi ? Qu’est ce qu’on a fait ? Je vous assure, Tante
Clara... »
« Combien de temps allez-vous vous tourner autour, comme ça ? »
Aucun des deux ne répondit, évitant de se regarder.
« Samantha, tu es amoureuse de lui, non ? »
« Tante Clara, les règlements... »
« Taratata ! Je ne t’ai pas demandé ce que pensaient les règlements,
mais ce que tu ressentais pour lui. »
« Avec tout le respect que je te dois, Tante Clara, ça ne te regarde pas. »
« Je me demandais quand quelqu’un allait me remettre à ma place, fit
la vieille dame amusée. Je ne pensais pas que ce serait toi. Tu étais assez
poltrone, quand tu étais petite. »
« Eh bien j’ai changé. »
« Non, ma petite. Tu es toujours la même petite fille terrorisée. Ce
n’est plus devant moi que tu trembles, mais devant tes sentiments.
Essayons Jonathan. Quels sont vos sentiments pour Samantha ? »
« Comme elle vient de vous le dire... »
« Mais répondez pour l’amour du ciel ! Je vais vous laisser. Je vais
voir George, mais je vous préviens que je ne quitte pas cette base, tant que
vous n’aurez pas changé les choses entre vous ! »
En colère, elle s’en alla. Ils réalisèrent qu’elles les avait
enfermés à clé dans la pièce.
« Génial ! »
Aucun des deux ne dit mot, après ça. Ils évitaient de se regarder. Mais au
bout d’un moment, Jack en eut assez. Il se leva et alla vers Sam, qui
s’était réfugiée derrière son ordinateur.
« Carter ? »
« Mon colonel ? »
« Je... vous savez, je ne suis pas doué pour parler. Alors... »
Il se pencha vers elle et l’embrassa. Elle répondit au baiser de toute
son âme.
« Je me demandais si tu allais le faire un jour, Jack. »
« J’attendais le bon moment... »
« Ce qui me fait penser que j’attendais le bon moment pour te poser
une question qui attend depuis plus de quatre ans, maintenant. Que
voulais-tu dire par : ‘pas comme ça’ ? »
Il comprit qu’elle voulait parler de ce qu’il lui avait répondu
quand elle avait essayé de le séduire dans les vestiaires, sous
l’influence d’un virus.
« Comme je te l’ai dit, je ne suis pas doué pour parler, alors...
»
Il l’embrassa encore, puis la porta jusqu’au canapé. Leurs
mains exploraient leurs BIIIIIIPPPPPPPPP.... CE PASSAGE A ETE CENSURE
CAR IL NE CONVIENT PAS A UNE SERIE DE SCIENCES FICTION AUSSI SERIEUSE QUE
STARGATE-SG1 et qui passe en plus à des heures de grande audience.


**********************************

Tout était rentré dans l’ordre. Hammond et Daniel étaient guéris. La
soupe au poulet avait été mise hors de cause. Daniel devait encore garder le
lit, suite à ses blessures et Kermitt et ses copines avaient été renvoyées
sur leur planète. SG1 était avec le général et sa mère en salle de briefing.
Le général et Tante Clara s’apprêtaient à quitter la base.
« Samantha, j’ai été heureuse de te revoir, après toutes ces longues
années. Je sais maintenant que je n’ai plus de souci à me faire pour
toi. Teal’c, ce fut un plaisir de rencontrer un alien, et
j’espère que George continuera à prendre soin de vous, après mon
départ. Jonathan, j’ai vraiment aimé vous taquiner sur votre
prénom... Prenez soin de Samantha. »
« Vous pouvez compter sur moi, Tante Clara, dit Jack en attirant Sam vers
lui. »
« Eh bien ! On peut dire que ta venue aura bouleversé le SGC, maman ! »
« Il était temps que quelqu’un décide de s’occuper de tout ce
bazar, George. Je reviendrais probablement une prochaine fois... »
« Tu sais, il paraît qu’ils font des voyages organisés très
sympathiques, maman. Tu pourrais... »
Le reste de la conversation se perdit dans les couloirs du SGC, alors que le
général accompagnait sa mère à l’aéroport. Une fois seuls dans la
pièce, les trois membres de SG1 éclatèrent de rire.
« Il y a une expression sur Chulak, qui dit... mais nous ne sommes pas
sur Chulak et ça pert à la traduction. Le plus simple est de dire :
‘ouf !’ fit Teal’c. »
« Comme vous dites, Teal’c. »
« Je vais vous laisser, je dois nourrir Maya. »
Sam et Jack ne l’entendaient déjà plus, perdus dans un baiser
passionné. Le Jaffa se dit que la visite de Tante Clara n’avait pas
été perdue pour tout le monde....

FIN



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